Le support de la navigation privée a été ajouté (expérimental pour l’instant).
Ajout du support de la navigation sécurisée qui bloque potentiellement les sites Web malicieux signalés comme des sites d’attaque (malware) ou des contrefaçons Web (phishing).
Informations telles que le texte d’aperçu, le sujet et l’expéditeur peuvent désormais être affichées dans les notifications de nouvel email.
Quelle semaine ! Comme vous avez pu le voir sur notre fil Twitter, les annonces se sont bousculées pour commémorer les 15 ans de la libération du code source de Mozilla, réagir à la sortie de Firefox 20 (avec un beau succès dans la presse pour le nouveau gestionnaire de téléchargements, la navigation privée et la gestion des plugins bloqués) et enfin signaler que Mozilla ne se focalise pas sur Gecko puisque le chantier du futur moteur de navigateur Servo sera désormais mené en partenariat avec Samsung.
Mozilla n’a pas été seule à faire parler d’elle cette semaine, puisque l’autre annonce qui a fait grand bruit concerne WebKit, ou plutôt un fork de WebKit par Google, nommé Blink. Alors qu’on s’inquiétait de voir émerger une « mono-culture » WebKit sur le web, voilà le paysage futur des navigateurs complètement redessiné avec Mozilla qui conserve Gecko mais pourrait passer un jour à Servo, Google qui passe sur Blink, Opera qui suit Google sur Blink après avoir abandonné Presto pour WebKit, et Microsoft qui conserve Trident mais indiquera « like Gecko » dans la signature (User-Agent) d’Explorer 11 !
On se retrouve bien loin de la morosité de la prédiction faite par Dave Winer il y a 2 ans, qui annonçait que « les navigateurs sont terminés, il n’y a plus rien à ajouter ». Nous sommes en 2013, et la course à l’innovation est repartie de plus belle. On se croirait presque revenu il y a 15 ans !
Il y a 15 ans exactement, le 31 mars 1998, Netscape libérait le code source de Mozilla. Rappelons-nous ce que cela a provoqué à l’époque : des espoirs énormes pour certains (dont nous faisons partie), mais aussi des ricanements chez d’autres qui ne voyaient là qu’une tentative vouée à l’échec. Ce qui aurait pu passer pour un geste désespéré s’est avéré être une formidable incitation à l’ouverture pour de très nombreuses entreprises informatiques.
15 ans après, la réussite de Firefox est indéniable : c’est un logiciel aimé, parfois encore critiqué, mais qui ne laisse pas indifférent. L’autre réussite est d’avoir fait bouger les lignes et ouvert non seulement le code mais aussi les esprits.
Pour les nostalgiques ou les curieux, le documentaire intitulé « Code Rush » permet de revivre ces moments historiques. Merci à @dascritch pour le rappel.
La nouvelle est en train de faire le tour du web : Mozilla et Epic, éditeur de jeu bien connu, ont porté le moteur du jeu Unreal dans Firefox. Il faut avoir une version compilée très récente de Firefox (une nightly), avec le module OdinMonkey qui accélère le fonctionnement de Javascript, mais la version définitive devrait être livrée en juin.
On pourra peut-être bientôt dire que le Web est la plateforme de jeu universelle. En tout cas, cette nouvelle fait réagir bien au-delà du monde des « gamers ».
Qu’en pensez-vous ? Pour vous, est-ce uniquement un symbole, un « buzz » comme on dit de nos jours ? Ou bien est-ce un signe plus profond que Mozilla est revenu au devant de la scène, en leader de l’innovation ?
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Dans un article publié aujourd’hui sur Openweb.eu.org, Tristan Nitot fait une analogie entre les services en ligne propriétaires face à l’arrivée du Web, et les systèmes mobiles fermés par rapport à l’ouverture proposée par Firefox OS. Nous en citons quelques extraits choisis ci-dessous en vous encourageant à lire l’article intitulé « HTML5, AOL et Gandhi ».
En quelques années et sous la pression des utilisateurs, les réseaux propriétaires ont dû s’ouvrir à Internet. Compuserve a commencé à fournir des adresses email pour que ses clients échangent avec les utilisateurs d’Internet. Ensuite, une « passerelle » vers le Web a été ouverte, pour pouvoir surfer depuis son abonnement Compuserve. La brèche était ouverte.
À première vue, le Web ne semblait pas à même de concurrencer les services propriétaires. Le Web était limité techniquement au début, sans budget marketing pour en faire la promotion, sans contenu, sans applications. Il a pourtant réussi à balayer les plates-formes en ligne propriétaires, lesquelles étaient solidement établies techniquement et financièrement.
Comment se fait-il qu’un challenger limité techniquement ait réussi à battre les plate-formes propriétaires établies ? C’est sa nature ouverte et décentralisée qui lui ont donné l’avantage.
Il y aura plein de bonnes choses pour les utilisateurs et les développeurs dans Firefox 20 et 21. BlogZiNet vient de publier une traduction de toutes ces pépites en deux articles. Si vous voulez savoir de quoi sera fait l’avenir, nous vous en conseillons la lecture sans plus attendre : Canal bêta : Mozilla Firefox 20, Canal Aurora : Mozilla Firefox 21.
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SeaMonkey 2.16.2 est disponible en 26 langues dont le français, gratuitement et librement pour Windows, Mac OS X et Linux.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devriez recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi lobtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».
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Firefox OS pourrait redonner vie à certains modèles de smartphones Android délaissés par leur fabricant, tels que le HTC Wildfire S par exemple. Ce type de téléphone, pourtant récent, est en effet bloqué en Android 2.3, faute de mise à jour officielle (Android en est à la version 4.2). Pour qui aime la nouveauté et dispose du budget nécessaire, il est bien sûr possible d’acheter un modèle de téléphone plus récent. Mais que faire si on n’a pas le budget ou si on veut conserver son matériel pour une raison ou une autre (écologie, sentimentalisme geek…) ?
On peut déjà tenter d’installer une ROM CyanogenMod qui permet d’avoir Android 4, mais on pourra peut-être bientôt installer Firefox OS grâce à des passionnés qui adaptent ce nouveau système à des smartphones non supportés officiellement. Dietrich Ayala a récemment publié sur son blog un article avec une liste des smartphones sur lesquels des développeurs sont en train de porter Firefox OS. Il s’agit pour le moment de projets jeunes et incertains mais il est intéressant de voir apparaître ce nouvel écosystème logiciel.
Cette semaine, le calme est revenu après le salon de Barcelone MWC. Peu de nouvelles concernant Firefox OS mais signalons quand même deux marques de soutien à Mozilla :
L’édition allemande de Wired affiche en couverture « Comment Firefox va changer le monde » (Wie Firefox Die Welt Verändern wird, cf. illustration).
Dans l’ensemble, l’accueil de Firefox OS semble être devenu plus favorable récemment. Pour rappel, CNET publiait il y a deux mois un article affirmant « Non, nous n’avons vraiment pas besoin d’un autre système pour smartphone », avec entre autres cet argument : « Android et iOS (…) sont suffisamment mis à jour pour donner aux utilisateurs de quoi épater la galerie » (Android and iOS (…) updates are regular enough to give phone owners new party tricks to show off.). Les utilisateurs d’Android bloqués à la version 2 par manque de mises à jour du fabricant de leur téléphone jugeront cet argument douteux. On espère justement de Firefox OS qu’il évitera ce genre d’inconvénient.
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Le projet SeaMonkey regroupe dans SeaMonkey 2.16.1 le correctif de stabilité qui avait justifié la sortie de Firefox 19.0.1 (problème sous Windows 8 uniquement pour quelques cartes graphiques AMD Radeon HD) et le correctif de sécurité faisant suite au concours Pwn2Own qui a précipité la sortie en moins de 24 heures de Firefox 19.0.2 (faille critique dans l’éditeur HTML permettant l’exécution de code arbitraire à distance).
SeaMonkey 2.16.1 est disponible en 26 langues dont le français, gratuitement et librement pour Windows, Mac OS X et Linux.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devriez recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi lobtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».
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