Le second est publié aux éditions Pearson dans la collection Starter Kit. Ce livre de 288 pages de Jean-Marc Juin, intitulé simplement KompoZer avec comme sous-titre Apprenez, pratiquez, créez, est accompagné d’un CD-ROM. Il est proposé au prix de 19 . Il est possible de lire, au format PDF, la table des matières, l’introduction et des extraits des chapitres 4 et 11 sur le site de l’éditeur.
Voir nos articles précédents sur les livres en français traitant de Mozilla :
Alors que Firefox 3.5 est sorti depuis plus d’un mois, les utilisateurs de la distribution Linux Ubuntu 9.04, connue sous le nom de code Jaunty Jackalope, utilisent toujours la branche 3.0 de Firefox, ce qui est normal puisque la sortie d’Ubuntu 9.04 date d’avril 2009, soit deux mois avant la diffusion de Firefox 3.5. Pour les utilisateurs d’Ubuntu qui veulent utiliser la dernière version de Firefox plusieurs alternatives existent, la première étant bien entendu de télécharger l’archive 32 bits officielle générique à toutes les distributions Linux proposée par Mozilla, cette méthode présente quelques inconvénients, dont le principal est de ne pas proposer de binaire 64 bits.
Des alternatives existent, une d’elle est d’installer tout simplement le paquet « firefox-3.5 », soit en mode console en tapant la commande « aptitude install firefox-3.5 », soit en utilisant le gestionnaire de paquets Synaptic et de chercher le paquet « firefox-3.5 ». Le paquet « firefox-3.5 » est disponible dans le dépôt « universe » d’Ubuntu. Bien que le dépôt « universe » soit donné par Ubuntu sans aucune garantie de correctifs et de support, c’est en fait le même mainteneur d’Ubuntu qui s’occupe des paquets de Firefox 3 et Firefox 3.5. D’ailleurs la mise à jour de sécurité 3.5.1 a bien été proposée par le système de mise à jour d’Ubuntu, preuve que des mises à jour sont bien disponibles sur ce paquet. Par contre, le navigateur porte encore le nom de code de développement « Shiretoko », et ne possède pas l’icône de Firefox. Cette version de « Shiretoko » n’est pas en langue française, une solution est d’installer le paquet XPI proposé par FrenchMozilla, qui ne constitue par une localisation complète mais reste acceptable. L’avantage d’utiliser ce paquet est bien sûr la simplicité d’installation, de pouvoir conserver les deux navigateurs Firefox 3.0 et Firefox 3.5 (avec deux profils séparés), et de profiter des mises à jour globales du système d’exploitation. Mais c’est aussi d’avoir une version de Firefox bien intégrée au système Ubuntu, proposée à tous les comptes utilisateurs simultanément et surtout de profiter d’une version compilée en 64 bits pour les utilisateurs de plus en plus nombreux d’Ubuntu sur des machines 64 bits.
Pour terminer, il existe également des paquets Debian de différents logiciels Mozilla, comme les versions de développement de Firefox 3.5, Firefox 3.6 ou Thunderbird 3, disponibles sur les dépôts Personal Package Archives d’Ubuntu. Les PPA sont une solution proposée par Canonical, la société commerciale soutenant le projet Ubuntu, qui permet à un utilisateur ou une équipe de déposer des paquets sources Ubuntu qui seront construits et publiés en tant que dépôts APT par Launchpad. Attention cependant ces paquets proposés par ces utilisateurs ou ces équipes ne sont pas certifiés par Ubuntu. Comprendre par là que l’existence d’un paquet sur les PPA de Launchpad ne certifie pas de la bonne foi du mainteneur du paquet. Installer des paquets donne des droits dadministrateurs sur le système d’exploitation au paquet pendant sa phase d’installation et un développeur peu scrupuleux pourrait en profiter. L’équipe « Ubuntu Mozilla Daily Build » met donc à la disposition des utilisateurs d’Ubuntu les dernières versions de développement. Pour pouvoir installer ces versions de développement, un dépôt doit être ajouté et la clé publique importée soit par l’outil graphique Synaptic, soit via un terminal. Pour les utilisateurs d’Ubuntu 9.04, il est plus rapide d’ouvrir un terminal et de taper « sudo gedit /etc/apt/sources.list » et d’ajouter la ligne « deb http://ppa.launchpad.net/ubuntu-mozilla-daily/ppa/ubuntu jaunty main » tout à la fin du fichier et de sauvegarder et quitter l’éditeur de texte gedit. Puis d’importer la clé « Launchpad PPA for Ubuntu Mozilla Daily Build Team » (si vous estimez que vous pouvez faire confiance à l’équipe) en tapant « sudo apt-key adv --keyserver keyserver.ubuntu.com --recv-keys 247510BE », de lancer la commande « sudo aptitude update » pour mettre à jour les paquets. Puis d’installer un paquet en tapant une commande « sudo aptitude install », par exemple la commande « sudo aptitude install thunderbird-3.0 » installera Thunderbird 3 bêta 4.
La reprise par la communauté de la suite Internet Mozilla sort dans une première version bêta. SeaMonkey 2.0 bêta 1 est prévu pour des besoins de test uniquement. Il est disponible en 15 langues. Les conditions d’utilisation impliquent la possession de Windows 2000, Windows XP, Windows Server 2003, Windows Vista, Mac OS X 10.4 et suivants ou d’une distribution Linux intégrant les bibliothèques compatibles.
L’annonce de la sortie expose qu’en plus des changements présents dans les versions alpha, cette version propose :
le même cur du navigateur et support des fonctionnalités Web que Firefox 3.5.1,
un gestionnaire de téléchargements retravaillé, dont le support pour les téléchargements multi-sessions reprenables,
des exemplaires localisés – les packages Windows/Linux/Mac sont disponibles dans 15 langues officielles (deux supplémentaires sont expérimentales) depuis le 1er jour,
l’aperçu des flux et la souscription des flux améliorée depuis le navigateur,
des barres d’outils courriel/news complètement personnalisables,
Les trois changements les plus remarquables sont le passage au code commun utilisé par Firefox, l’utilisation de Gecko 1.9.1.1 et le partage de la même base que Thunderbird pour le courrier. Ces deux avancées font que SeaMonkey a rattrapé une grosse partie de son retard sur Firefox et reste proche de Thunderbird. Voici une courte liste des nouvelles fonctionnalités :
Gestionnaire de modules « à la firefox » ;
Un nouveau gestionnaire de téléchargements autorisant la reprise, même après un redémarrage ;
Restauration des sessions ;
Utilisation du gestionnaire de mots de passe du toolkit, avec une recherche à la saisie d’un site particulier ;
Intégration de Hunspell comme moteur de dictionnaire et d’un dictionnaire comprenant l’ancienne orthographe et celle de la réforme de 1990 ;
Restauration des onglets précédemment fermés ;
Améliorations du lecteur de groupes de discussions ;
Intégration du lecteur de flux RSS/Atom ;
Géolocalisation (il n’existe pas encore de fournisseur pour cette fonctionnalité) ;
Améliorations de la « Recherche à la saisie » ;
Amélioration du zoom, pour agrandir tout le contenu et plus uniquement le texte ;
Mozilla Firefox 3.5 a été publié. Disponible pour Windows, Mac OS X et Linux dans plus de 70 langues différentes, Firefox 3.5 est la version majeure la plus récente du navigateur de Mozilla depuis le lancement de Firefox 3 en juin 2008.
Harvey Anderson, directeur juridique de Mozilla, a publié un billet intitulé Trademarks – the Good, the Bad and the Ugly dont BlogZiNet donne une traduction : Marques – Le Bon, la Brute et le Truand. Harvey Anderson y traite de la façon dont Mozilla réagit lorsqu’on lui signale des sites utilisant ses marques commerciales. Il classe les cas selon que le contrevenant est le bon, la brute ou le truand.
Beaucoup trop fréquemment, on nous signale des sites Web vendant le navigateur Mozilla Firefox, utilisant les marques commerciales de Mozilla pour promouvoir d’autres produits ou services, ou utilisant des versions modifiées des marques de Mozilla. Le problème est que ces activités sont trompeuses, nuisent aux utilisateurs, embrouillent le consommateur et mettent en péril l’identité et le sens des marques Mozilla – sans parler d’être illégales. Les cas semblent tomber dans trois différentes catégories que j’appellerai le bon, la brute et le truand.
Outre le fait d’être une arme efficace contre les filous et escrocs qui abusent du travail de la communauté, le droit des marques se révèle inadapté devant l’enthousiasme des supporters du projet libre ayant adopté les marques protégées.
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Paul O’Shannessy a publié un billet racontant l’histoire d’une des nouvelles fonctions visibles sur l’interface de Firefox 3.5 bêta 4, la réouverture des fenêtres précédemment fermées. Vous pouvez ainsi voir un exemple d’ajout d’une nouvelle fonction dans le cadre d’un développement open source.
Je suis heureux d’annoncer la réception de l’annulation de la fermeture des fenêtres. Ceci ajoute un menu et un raccourci clavier pour rouvrir vos fenêtres précédemment fermées. Par défaut, nous conservons 3 fenêtres (bien que parfois plus à cause de cas spéciaux impliquant les fenêtres pop-up). Je ne vais pas aller plus dans les détails d’implémentation (parce que franchement, je sais que ça vous est égal), mais si vous êtes intéressé, vous pouvez jeter un il aux patches sur le bogue.
La fondation Mozilla sort une version de stabilité et de sécurité de Firefox 3. Firefox 3.0.10 corrige une régression qui causait des plantages du navigateur. Les utilisateurs de l’extension HTML Validator étaient particulièrement affectés, ce qui avait conduit l’auteur à sortir une version de son extension avec une solution de contournement. En analysant ce plantage, il a été découvert qu’il était dû à une corruption de la mémoire semblable à des cas qui ont été identifiés comme des vulnérabilités de sécurité dans le passé. Plus de détails sur cette version peuvent être trouvés dans les notes de version de Firefox 3.0.10.
Firefox 3.0.10 sera proposé automatiquement dans le 24 à 48 heures aux utilisateurs de Firefox 3. Cette mise à jour peut aussi être obtenue manuellement en cliquant sur « Rechercher des mises à jour… » dans le menu « ? ».
Tristan Nitot, président de Mozilla Europe, publie la traduction d’un billet de Johnathan Nightingale sur le blog Mozilla Security. Johnatan explique ce qu’il est important de mesurer quand on parle de sécurité des navigateurs Web.
Pour ne pas « encourager en fait les fournisseurs de navigateurs à truquer le système plutôt qu’améliorer leurs logiciels », il faut mesurer la sévérité des failles, la durée d’exposition et encourager la complète divulgation des vulnérabilités logicielles.
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