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Fin mars, l’équipe de FrenchMozilla a achevé la mise en ligne des fichiers contenant la version complète traduite en français de SeaMonkey 1.0. Il manquait jusque là l’installeur Windows dont Cédric Corazza a bien voulu se charger. Rendez-vous sur la page de Sourceforge afin de choisir la version de la reprise de la suite Mozilla par la communauté qui vous conviendra.
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Gervase Markham a publié un billet sur le remaniement des licences du code source des produits Mozilla. En voici la traduction :
Oui, c’est fait. Après quatre ans et demi, 445 contributeurs et 28522 fichiers, nous pouvons célébrer le huitième anniversaire de Mozilla en annonçant que le processus de remaniement des licences est terminé. L’intégralité du dépôt du code source de Mozilla qui compose Firefox, Thunderbird, Seamonkey et Camino est disponible à votre convenance sous MPL, LGPL ou GPL.
Ce changement est en accord avec à l’engagement de la fondation Mozilla à rendre notre code disponible au plus grand groupe de développeurs possible, dans le cadre de notre mission de promouvoir le choix et l’innovation sur Internet. Nous espérons que cela permettra à tous de réaliser encore plus de produits cool et innovateurs.
L’intégralité du code sous les nouvelles licences est disponible en téléchargeant le code du tronc de Mozilla (qui deviendra Firefox/Thunderbird 3) ou la branche 1.8 (qui deviendra Firefox/Thunderbird 2).
Des points à observer :
- Cela affecte le code source sous licence uniquement. Les fichiers binaires pour Firefox et Thunderbird continueront à être disponibles sous leurs CLUF respectifs.
- Les personnes souhaitant utiliser le code source de Mozilla sous des termes de la GPL, devront évidemment se soumettre à ces termes et s’assurer aussi que tout le code supplémentaire qu’il utilise est sous GPL ou compatible avec la GPL. Les mêmes considérations s’appliquent à la LGPL.
- Pour utiliser le code sous des termes alternatifs, il n’est pas nécessaire de changer les en-têtes des licences. Nous espérons que ces projets l’utilisant seront des membres bienveillants de la communauté et rendront leurs changements disponibles conformément aux trois licences plutôt que juste celle qu’ils ont voulu utiliser.
J’ai commencé ce projet comme un stagiaire de mozilla.org travaillant pour Netscape en automne 2001. Netscape 6.1 venait juste de sortir, nous décidions à quoi Mozilla 1.0 ressemblerait et Mitchell était sur le point d’être licenciée. Parfois, je pensais ne jamais avoir fini et j’ai le plaisir de finalement pouvoir le cocher de ma liste des choses à faire.
Mille mercis à Scott Collins, autrefois de mozilla.org et à Trent Mick d’ActiveState, qui ont respectivement écrit et aidé à maintenir le script de remaniement des licences.
MozillaZine-fr a publié des articles sur ce sujet. En août 2000, Mozilla.org annonçait son intention de placer Mozilla sous double licence. En septembre 2001, Gervase Markham nous parlait déjà du remaniement des licences et en janvier 2004, Gervase nous annonçait que le remaniement des licences commencerait bientôt.
Les blogs du CERIAS décrivent quelques extensions pour rendre Firefox encore plus sûr. Les développeurs Web peuvent aussi y trouver des outils de diagnostic et de débogage.
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Le magazine PC World a publié la liste de ses « 101 Fabulous Freebies » parmi lesquelles, dans la catégorie « Business and Productivity Tools », on trouve, en plus de Firefox, Thunderbird, Nvu et SeaMonkey, tous basés sur le moteur Gecko de Mozilla. (via Glazblog.)
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Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe, publie un billet en anglais intitulé The Mozilla project, its community, and funding. Il s’y réfère à un billet de Mitchell Baker, présidente de Mozilla Corporation, intitulé Grants and donations. Il cite aussi l’article de ZDNet dans lequel Mitchell était interviewée que nous avions en partie traduit la semaine dernière.
Tristan évoque des discussions avec des dirigeants de Mozilla Corporation et avec le conseil d’administration de Mozilla Europe desquelles il ressort que Mozilla Europe pourrait aider au financement des équipes de localisation et des communautés linguistiques locales. Le temps est encore aux questions. Pour attribuer la participation de Mozilla, même au-delà des communautés locales, il faudrait répondre au triptyque :
- Qui allons-nous financer ?
- Combien ?
- Comment ? (en argent, en matériel ou en réglant des dépenses)
Des exemples émergent déjà :
- Nous pourrions aider les localisateurs à assumer leurs frais, telle que les coûts de connexion haut-débit ;
- Nous pourrions leur acheter un portable (hummm, un MacBookPro avec son divin triple boot serait fantastique pour les tests multiplateformes ! 🙂 ;
- Nous pourrions financer un hébergement professionnel afin que les communautés aient un service plus fiable (et moins d’administration de système à faire).
De nouveaux projets pourraient aussi être lancés comme des bounties (gratifications pour la réalisation d’une tâche prédéterminée comme le signalement d’une faille de sécurité ou la correction d’un bogue particulier), la réalisation de dictionnaires pouvant être embarqués dans les versions localisées de produits Mozilla, le financement de réunions locales des communautés et l’aide à l’évangélisation. Des communautés locales pourraient ainsi être financées pour contacter les sites « IE-only » qui ne sont pas compatibles avec les navigateurs modernes.
La discussion se poursuit dans les commentaires du billet de Mitchell Baker.
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La Tribune publie un article sur le lancement médiatique du « moteur de recherche, avec une technologie révolutionnaire » d’origine française, Yoono. Même si le double O fait plutôt Web 1.0, le projet présente tous les attributs d’un service Web 2.0. Ici, le classement des résultats se fait sur la base des favoris partagés par les membres inscrits au service.
En plus de s’appuyer sur des blogueurs ciblés, la stratégie d’expansion de Yoono se fonde sur une extension pour Firefox. Le blog de Yoono parlait même début février de recrutement de développeurs experts en Firefox.
ZDNet a publié un article intitulé Mozilla plans to fund developer community :
La fondation Mozilla projette d’utiliser quelques-uns de ses millions de dollars de revenus pour financer les membres actifs de sa communauté de développeurs, a déclaré l’organisation mardi. La fondation a fait 5,8 millions de dollars en 2004 et on estime qu’elle a fait des dizaines de millions de dollars l’année dernière, principalement en partenariat avec des sociétés de moteur recherche, telles que Google et Yahoo. Bien que beaucoup de son argent ait contribué à augmenter son effectif, une partie a gonflé ses fonds de réserve.
Mitchell Baker la dirigeante de Mozilla Corporation, la filiale commerciale de la fondation Mozilla, a dit que Mozilla projette de remettre un peu de ses recettes excédentaires à la communauté.
« Le groupe Mozilla — la fondation et la société — a un ensemble d’employés qui fournissent une masse critique où des choses peuvent se produire, mais c’est seulement une brique du projet. Il y a une grand nombre de choses qui se produisent en dehors de notre base d’employés », a-t-elle dit. « Nous avons une obligation faisant que, puisque que nous avons des fonds au-delà de nos niveaux d’exploitation, une partie de ceux-ci doivent aller aux membres de la communauté. Nous voulons le faire de manière à encourager la communauté. »
Voici presque deux semaines, Mitchell a publié un billet sur son blog traitant de ces questions de financement et d’embauche. Elle évoque les problèmes légaux posées par l’embauche de développeurs en Europe et en Asie et par la définition du statut de contractuel. Elle rappelle que l’argent des moteurs de recherche dans la barre de recherche de Firefox a été utilisé pour embaucher une quarantaine de personnes et construire une infrastructure robuste. Elle aborde enfin la possibilité d’employer une partie du trésor de guerre hors de la structure de l’entreprise Mozilla.
Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe, a publié il y a un peu plus de quinze jours un long billet sur les façons les plus judicieuses de dépenser l’argent de Mozilla.
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Le SVM Blog publie un essai de la nouvelle version du service Web de courriel de Yahoo! qui sera lancé dans les prochain jours par Yahoo! France.
À première vue, toute la gomme a été mise sur les fameuses technologies web 2.0 ou AJAX : au travers d’une page HTML/DHTML et Javascript, assez légère à télécharger, on se retrouve avec une interface complète, imitant un logiciel, avec ses boutons, son interactivité, ses menus contextuels et même ses raccourcis claviers. (…)
Nos premiers essais ont eu lieu avec Firefox 1.5.0.1 sous Linux : ça marche bien – AJAX est justement censé apporter une meilleure interopérabilité entre les systèmes. Yahoo Mail reprend donc intelligemment l’ergonomie des logiciels à la Outlook Express ou Thunderbird.
CNET News.com propose une courte vidéo d’une minute et treize secondes sur Bon Echo alpha 1, la version en développement pour développeurs et testeurs du futur Firefox 2 qui devrait sortir cet automne. Si vous avez déjà installé Bon Echo alpha 1, inutile de lancer cette vidéo qui nécessite le lecteur Flash de Macromedia et qui est gentiment sponsorisée par Microsoft. En plus de la publicité qui précède la démonstration, vous devrez supporter la bouille de Bill Gates dans la fenêtre du navigateur.
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ZDNet Entreprise propose un comparatif un peu confus d’Outlook et Outlook Express de Microsoft face à Thunderbird (accompagné éventuellement de l’agenda Sunbird). La lettre d’actualité ZDNet News le classe comme second article le plus lu.
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