Le premier juillet, Mozilla et ses partenaires, Telefónica et ZTE, ont annoncé qu’ils allaient sortir en Espagne le lendemain les premiers smartphones commerciaux sous Firefox OS, le système d’exploitation mobile de Mozilla. Le 11, c’est Deutsche Telekom qui a annoncé le lancement européen d’appareils sous Firefox OS par ses filiales locales : T-Mobile, pour la Pologne, en ligne à partir du lendemain et dans 850 magasins à partir du 15 juillet, congstar pour l’Allemagne, Magyar Telekom pour la Hongrie et COSMOTE pour la Grèce, toutes à l’automne.
Aujourd’hui, c’est The Den, qui nous a si souvent abreuvé d’astuces et d’extensions pour Firefox, qui nous offre une interview de Christian Heilmann, l’évangéliste pour les développeurs de Mozilla (en petite photo 😉 ), sur ce que Firefox OS signifie pour lui :
Firefox a récemment annoncé que les téléphones sous Firefox OS étaient maintenant disponibles (au jour de ce billet, en Espagne et en Pologne) !
S’il n’est pas disponible pour votre marché, êtes-vous quand même concerné par le succès de Firefox OS ? Nous avons amené un expert qui dit « Oui ! » et explique pourquoi.
Bienvenue Christian Heilmann !
Q : Christian, comment êtes-vous impliqué dans Firefox OS ?
R : J’ai travaillé avec le système, j’ai aidé les développeurs à porter sur lui leurs applications et je passe des heures et des heures à écrire sur ce sujet, faire des démos et parler à la presse et à toute personne qui resterait là assez longtemps (ou se trouverait assis dans un avion à côté de moi).
Q : Pourquoi pensez-vous que Firefox OS est important ?
R : Voici quelques raisons :
Firefox OS met fin à l’idée d’une connectivité Web mobile qui serait seulement pour les riches dans le monde occidental. Oui, pour ceux aux États-Unis ou au Royaume-Uni qui ont un nouveau téléphone flambant neuf tous les six mois, ce n’est pas un problème. Mais c’est tout simplement pas abordable pour tout le monde, et même si c’était le cas, dans de nombreux pays si vous n’avez pas de carte de crédit, vous ne pourriez même pas acheter d’application pour ces téléphones. C’est injuste, élitiste et clairement contre tout ce que le Web signifie. Firefox OS est abordable et les applications peuvent être prépayées ou achetées sur votre facture téléphonique.
Firefox OS ne part pas du principe que l’utilisateur dispose d’une connexion rapide, stable et toujours disponible. Lors des voyages, je commence à haïr mon téléphone Android (que j’aime à la folie autrement). Avoir des dizaines de mégaoctets se mettant à jour en itinérance est hors de question, pas plus qu’utiliser des connexions sans fil intermittentes et lentes. Firefox OS n’a aucune applications natives chacune d’elles, y compris les applications système sont écrites en HTML, CSS et JavaScript. Ainsi, elles sont beaucoup plus petites et peuvent avoir des mises à jour atomiques au lieu de devoir être remplacées d’une seule pièce à chaque fois.
Firefox OS est le Web dans votre poche. C’est Firefox et rien d’autre (mis à part un noyau Linux pour accéder au matériel). Donc, il ne me sera pas dit de « télécharger l’application native » quand je vais sur des sites Web qui sont parfaitement utilisables.
Firefox OS est la plateforme que le HTML5 mérite. Pour les développeurs, nos solutions HTML5 sont enfin des objets de première classe. Nous ne sommes pas réduits à une vue Web lente et privés de l’accès direct au matériel.
Les applications pour Firefox OS sont des applications distribuées sur le Web. Les utilisateurs peuvent aller sur le marketplace et trouver nos applications à la main ou via une critique. Ou bien, ils peuvent chercher une certaine chanson, un film, une équipe de football ou un plat et trouver notre application comme ça. La découverte d’application est aussi simple que d’utiliser le Web et d’y trouver des sites.
Ce sont les choses qui vraiment me rendent aussi excité qu’un enfant de 5 ans en surdose de sucre ! (en lire plus de Christian sur son blog).
Les informations d’avertissement d’un nouvel email peuvent désormais être personnalisées (Préférences > Courrier et groupes de discussion > Avertissements) (bogue 856 454, bogue 866 503, bogue 872 133 et bogue 874 899).
Une invite de confirmation a été introduite pour protéger contre le pertes de données permanentes accidentelles lors de la suppression forcée de messages en utilisant Maj+Suppr (bogue 308 690).
Les courriers et messages des groupes de discussion « Enregistrer comme » modèles supportent désormais les sélections multiples (bogue 786 316).
La taille sur le disque est désormais affichée pour les dossiers de groupes de discussion (bogue 851 275).
Ajout du support du nouveau style de barre de défilement dans de Mac OS X 10.7 et supérieur.
Activation du blocage du contenu mixte pour protéger les utilisateurs des attaques de l’homme du milieu (man-in-the-middle) et des oreilles indiscrètes sur les pages HTTPS (en apprendre davantage).
Amélioration de l’interface utilisateur fonctionnelle dabout:memory.
Activation de DXVA2 sur Windows Vista+ pour accélérer le décodage vidéo H.264 (bogue 847 267).
Simplification de linterface de notification de l’installation des plugins.
Activation pour les utilisateurs du passer à un nouveau fournisseur de recherche à travers tout le navigateur.
Les politiques CSP utilisant la syntaxe et la sémantique standard seront désormais forcées.
Implémentation de la commande de formulaire HTML5 <input type="range">.
Ajout de requestAnimationFrame sans préfixe (bogue 704 063).
Abandon de leffet de clignotement de la règle CSS text-decoration: blink; et retrait complet de lélément <blink>.
Correction de plusieurs problèmes de stabilité.
Nouvelle option pour personnaliser les avertissements d’arrivée de nouveaux courriels dans SeaMonkey 2.20
Basé sur le même moteur de rendu de Mozilla, Gecko 22, que Firefox 22.0, SeaMonkey 2.19 est disponible en 26 langues dont le français pour Windows, Mac OS X et Linux. SeaMonkey 2.19, dont la sortie n’a pas été synchronisée avec celle de Firefox 22 comme dhabitude, suit labandon définitif de lidée de sortir une quelconque version 2.18 de SeaMonkey à cause de problèmes techniques avec larchitecture de compilation. Cette nouvelle version majeure (style développement rapide) comprend, pour la première fois, les nouveautés majeures suivantes, qui ne sont pas tout à fait les mêmes que celles présentées, avec des liens, lors de la sortie de SeaMonkey 2.19 bêta 1 :
« Marquer > Comme lu » vérifie désormais létat des tous les messages sélectionnés au lieu de seulement vérifier le premier.
Les notifications pour le bloqueur de contenu mixte ont été implémentées.
Une nouvelle restriction des cookies tiers pour une option des sites Web visités a été ajoutée au panneau « Cookies » des préférences.
Loption de recherche du menu contextuel est désormais disponible pour les champs textuels monolignes (input) et les champs textuels multilignes (textarea).
Les mécanismes de stockage des sites Web sont désormais disponibles dans le gestionnaire de données personnelles (localStorage, indexedDB, etc.).
« Ouvrir le dossier contenant le fichier » est désormais disponible au cours des téléchargements.
Optimisations dasm.js (OdinMonkey) ont été activées pour des améliorations de performances majeures.
Amélioration des performances de rendu WebGL par des mises à jour asynchrones de canvas.
Les fichiers en texte brut affichés dans le navigateur seront désormais avec retour à la ligne automatique.
Pour la sécurité de lutilisateur, lobjet Components nest plus accessible depuis le contenu Web.
Amélioration de lutilisation de la mémoire et du temps daffichage lors du rendu d’images.
LAPI Pointer Lock peut désormais être utilisée hors du plein écran.
Le CSS3 Flexbox est implémenté et activé par défaut.
La nouvelle API de notifications Web a été implémentée.
Ajout de lAPI clipboardData pour laccès JavaScript au presse papier de lutilisateur.
Le support pour les nouveaux éléments HTML5 <data> et <time> a été ajouté.
La page des nouveautés dans SeaMonkey 2.19 des notes de diffusion mentionne dautres corrections de bogues pendant la phase de développement et de tests de ce SeaMonkey. Pour davantage de renseignements sur les bogues corrigés et les nouveautés de ce train de sorties, voir les notes de diffusion de Firefox 22.0.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous avez dû recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi lobtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».
« Marquer > Comme lu » vérifie désormais l’état des tous les messages sélectionnés au lieu de seulement vérifier le premier (bogue 768 025).
Les notifications pour le bloqueur de contenu mixte ont été implémentées (bogue 842 191).
Une nouvelle restriction des cookies tiers pour une option des sites Web visités a été ajoutée au panneau « Cookies » des préférences (bogue 845 353).
L’option de recherche du menu contextuel est désormais disponible pour les champs textuels monolignes (input) et les champs textuels multilignes (textarea) (bogue 807 326).
Les mécanismes de stockage des sites Web sont désormais disponibles dans le gestionnaire de données personnelles (localStorage, indexedDB, etc.) (bogue 588 415).
« Ouvrir le dossier contenant le fichier » est désormais disponible au cours des téléchargements (bogue 497 379).
Comme prévu, mardi de la semaine dernière les logiciels de Mozilla en version finale ont inauguré ce train de mises à jour selon le cycle de développement rapide. À tout seigneur Mozilla Firefox 21 est d’abord sorti. Ce sont plutôt deux versions majeures du navigateur open source de la fondation Mozilla qui sont sorties, une pour ordinateurs de bureau et une aussi pour Android. Mozilla a insisté sur linclusion, par lintermédiaire de lAPI sociale (dans laquelle Mozilla place de grands espoirs), de nouveaux services sociaux dans Firefox : Cliqz, Mixi (Mixi pour Firefox est uniquement disponible pour les utilisateurs au Japon) et msnNOW.
Firefox 21 met à jour la fonctionnalité « Ne pas me pister » (Do Not Track) qui connaît à présent trois états avec autant de possibilités de choix dans le options de Firefox. La nouveauté de cette version 21 est le bilan de santé de Firefox (FHR). Pour présenter cette fonctionnalité très prometteuse, il faut plus que les quelques mots de résumé de cet article récapitulatif. Firefox 21 intègre le chargeur de SDK et des bibliothèques dAPI des modules complémentaires dans Firefox qui promettent des modules plus petits et qui restent compatibles avec Firefox plus longtemps. Les développeurs apprécieront aussi le profilage à distance.
Firefox 21 pour Android intègre les nouvelles polices de caractères open source classiques Charis et Open Sans et améliore grandement la prise en charge du HTML5.
Cette version bêta inclut des capacités de WebRTC pour permettre aux développeurs dintégrer facilement des communications en temps réel, y compris les appels voix et vidéo et le partage de fichiers, à travers le Web. Firefox bêta inclut OdinMonkey, un module doptimisation asm.js pour le moteur JavaScript de Firefox, qui permet aux développeurs de fournir des performances de jeu qui rivalisent avec les vitesses natives sans avoir besoin de plugins. Pour les utilisateurs de Windows, Firefox bêta inclut le support du HiDPI et les utilisateurs sous Mac OS X, pourront apprécier la progression du téléchargement dans licône dapplication du Dock. La vitesse de lecture audio/vidéo en HTML5 peut désormais être modifiée et dorénavant les documents en texte brut sont affichés dans Firefox avec retour à la ligne automatique. Les outils pour développeurs comprennent un inspecteur de polices, en plus de nombreuses nouvelles fonctionnalités conçues pour eux.
Et, comme vous devez vous y attendre, Firefox 23 a ensuite glissé dans le canal Aurora le 17. Dans cette version, le contenu mixte sera bloqué sur les pages HTTPS pour contrarier les attaques de lhomme du milieu (man-in-the-middle) et les oreilles indiscrètes. Firefox 23 Aurora retire aussi complètement lélément <blink> et abandonne leffet de clignotement de text-decoration: blink;. Pour Mac OS X 10.7 et postérieurs, Firefox 23 Aurora ajoute les animations pour la navigation par glissements, le support du rebond quand lutilisateur atteint le haut ou le bas des documents et le support du nouveau style de barres de défilement. Pour tous, les cases à cocher « Charger les images automatiquement », « Activer JavaScript » et « Toujours afficher la barre des onglets » dans les options ont été supprimées. Un grand nombre d’améliorations et de nouveaux outils (moniteur de réseau, éditeur de styles à distance, le panneau doptions, etc.) ont été apportés aux outils pour développeurs.
Firefox 23 Aurora pour Android arrive avec des améliorations du mode lecture, un nouveau paramètre qui permet aux utilisateurs dafficher les URL dans la barre de titre en lieu et place des titres des pages, la fonctionnalité « Aller à longlet » et une interface pour spécifier un moteur de recherche par défaut.
Testeurs de Firefox connaissiez-vous « Jamun »? Non ? Tant pis. C’était le nom de la branche spéciale depuis coupée où les testeurs pouvaient essayer les nouvelles fonctionnalités d’Australis, le projet de refonte de l’interface. Vous pouvez désormais jouer avec les nouvelles fonctionnalités, dont le nouveau menu de personnalisation et les onglets arrondis, dans une version nocturne (Nightly) nommée UX.
Le 14 mai, jour de sortie pour Mozilla, est aussi sorti BlueGriffon 1.7, l’éditeur WYSIWYG de pages Web évoluées de Daniel Glazman. Linstalleur de BlueGriffon est désormais « propre ». Cette version 1.7 ne contient pas de grandes nouveautés mais beaucoup de corrections appréciables.
Enfin, un autre logiciel libre basé sur Gecko, le monteur de rendu de Mozilla, est sorti le 20 mai. Il s’agit d’Instantbird 1.4, messager instantané multiprotocole, basé sur libpurple 2.10.7 et Mozilla 20.0.1 qui contient une mise à jour pour Twitter API version 1.1 (la version 1.0 sera désactivée le 11 juin prochain).
Si vous êtes observateur, vous aurez sans aucun doute remarqué qu’il manque un logiciel basé sur Gecko 21, le moteur d’affichage de Firefox 21 sorti mardi 14 comme nous l’avons vu. En effet, le projet SeaMonkey suit le rythme de développement rapide de Firefox et sort une nouvelle version finale à chaque version majeure du navigateur de Mozilla. Pourtant, SeaMonkey 2.18 n’est toujours pas sorti. Justin Wood (Callek), membre du SeaMonkey Council qui pilote le projet, explique :
Nous avons eu une erreur matérielle dans les systèmes qui nous permettent de générer de manière fiable la version. Sans ces systèmes, tout ce que nous créons serait de qualité/stabilité inconnue. Afin de répondre à nos propres exigences de qualité et de stabilité nous ne publions pas SeaMonkey 2.18.
Bien qu’il y ait une chance que nous pussions récupérer ces systèmes à temps pour réaliser une version intermédiaire (disons quelque chose correspondant à un éventuel Gecko 21.0.1). Nous ne pouvons actuellement ni rien promettre ni la préparer.
Nous travaillons activement sur la réparation du système et de ses données, une fois que ce sera fait, nous irons de l’avant avec une nouvelle version bêta basée sur le train de SeaMonkey 2.19 et nous comptons publier SeaMonkey 2.19 dans les délais pour le 25 juin.
C’est en effet le mardi 25 juin prochain que démarrera le prochain train de sorties avec en vedette Firefox 22.
Depuis trois jours, nous avons interrogé nos followers sur les fils Identi.ca et Twitter de MozillaZine-fr.org sur l’opportunité d’y relayer dorénavant l’actualité des parts de marché des navigateurs Web. Bien que de nombreux articles paraissent chaque mois (avec des nouvelles du taux d’utilisation de Firefox de Mozilla) sur les PDM des différents navigateurs disponibles pour surfer sur le Web, nous n’avions l’habitude ni de les retweeter ni d’en faire régulièrement des comptes-rendus sur le site.
Aussi bien pour l’appel initial que pour la piqûre de rappel, les réponses ont été très peu nombreuses. Nous tenterons ici en développant un peu le propos de réveiller votre intérêt pour la question.
« La guerre des navigateurs » ou Browser wars en anglais – certains nous voient même partis dans une seconde guerre des navigateurs – fait rage et attire les regards. De grosses compagnies mondiales (et surtout américaines) – Microsoft, Google, Apple – se battent avec d’énormes moyens marketing pour la domination du point de vue des parts du marché.
Et, au milieu de ces mastodontes en termes de capitalisation boursière, se distingue une fondation sans but lucratif et sans actionnaire, éditrice de logiciels dont le plus connus et le plus employé est Mozilla Firefox, son navigateur Web pour ordinateurs de bureau. Mozilla n’a jamais caché (voir ainsi Tristan Nitot, évangéliste principal chez Mozilla) l’importance pour elle d’avoir un bon taux d’utilisation, suffisant pour pouvoir peser et ainsi respecter la mission qu’elle s’est donnée. Il n’en ira pas différemment avec Firefox OS, le système d’exploitation mobile de Mozilla à venir.
Même sans avoir encore à s’inquiéter des PDM de Firefox OS, les articles sur les PDM des navigateurs, parfois couplés avec les PDM des systèmes dexploitation, sont très nombreux. Nous avons toujours considéré qu’il serait lassant pour nos suiveurs et lecteurs d’être inondés de comptes-rendus et RT de ces articles. Devons-nous et dans quelle mesure reconsidérer notre décision ?
La guerre des navigateurs passionne, parfois au-delà de la raison, et attire les trolls les plus velus. Bien que nous n’ayons pas ce genre d’importuns dans nos lecteurs ou nos followers, l’intérêt des sites d’actu pour ce sujet n’est sans doute pas étranger à la passion qu’il soulève.
Les sites d’actu informatique ont d’autant plus d’occasions de titrer sur la guerre des navigateurs que les sources sont nombreuses. Chaque mois sont publiées les statistiques de sociétés d’analyse du trafic des sites Web. Les plus connues sont Net Applications et StatCounter qui mettent à disposition des statistiques en temps réel. Vous découvrirez en fin d’article une liste plus importante des sources de statistiques sur les PDM des navigateurs qui proviennent aussi de sociétés spécialisées dans les serveurs de cache pour les entreprises comme Akamai ou de sites plus ou moins spécialisés qui publient leurs chiffres comme w3schools ou le Français L’Internaute sur le Journal du Net. Le Français AT Internet, leader européen du secteur de l’audience de sites Web (XiTi), publie en français des rapports plus ou moins réguliers.
Cependant, les sources divergent énormément. D’un institut à l’autre, d’un site à l’autre, les résultats sont contradictoires. La mesure de l’usage des navigateurs se heurte à des contingences techniques qui conduisent à une surestimation ou à une sous-estimation du nombre de requêtes faites par chaque navigateur (voir le chapitre Accuracy de l’article anglophone de Wikipédia malheureusement pas repris dans son équivalent en français). Ces divergences rendent les conclusions définitives difficiles. En plus de commenter la composition de la base d’utilisateurs de chaque service ou de chaque site qui publie ses résultats, il serait nécessaire d’en donner plusieurs pour se faire une idée de l’état réel du marché pour un pays donné, un continent et même, si c’est possible, au niveau mondial.
Donc, étant donné ces considérations, vous en voulez ou pas ?
Voir l’article complet pour la liste des sources et des références en matière de mesure des PDM des navigateurs. Article également publié sur BlogZiNet.
Nous avons beaucoup parlé des téléphones mobiles Geeksphone sous Firefox OS destinés aux développeurs, mais il existe un moyen plus simple et moins cher de développer des applications pour Firefox OS : le simulateur qui vient d’être publié en version 3.0 finalisée.
Il s’agit d’une simple extension de Firefox à installer sur votre PC ou votre Mac, et qui reproduit le comportement d’un téléphone Firefox OS sur votre ordinateur, à la manière du SDK pour Android par exemple, mais beaucoup plus simple à installer (merci Mozilla !). Alors pourquoi ne pas l’essayer ? N’hésitez pas à « jouer » avec ! Il repose principalement sur des langages que vous connaissez sans doute déjà : HTML, Javascript. Pas besoin de vous initier à Java ou à un autre langage. Ensuite, vous pourrez publier votre application depuis votre propre site web, sans devoir payer pour figurer dans un magasin d’applications. Cela peut sembler fou, mais c’est pourtant si simple : par exemple, vous avez bien le droit de télécharger LibreOffice depuis le site de la Document Foundation, alors pourquoi ne pas télécharger des applications pour votre mobile ? Du moment que vous faites confiance au site qui le propose, bien entendu, mais là on fait appel à votre bon sens. Enfin, si vous préférez, vous pouvez aussi soumettre votre application au Firefox MarketPlace très simplement et sans droit d’entrée, alors pourquoi se priver ?
Ainsi, les changements majeurs à tester sont documentés :
Le support basique de la navigation privée a été ajouté (expérimental pour l’instant) :
Les fenêtres privées n’affichent jamais d’invite même si des fenêtres normales sont ouvertes (bug 846 762).
Ajout d’une page « about:privatebrowsing » (bug 837 493).
Ajout d’une option de ligne de commande « -private » (bug 837 496).
Ajout d’un item de menu « Fichier/Nouveau/Fenêtre de navigation privée » (bug 837 510).
Ajout d’un item de menu contextuel « Ouvrir le lien dans une fenêtre de navigation privée » (bug 841 230).
Ouvrir un site dispose désormais d’une option « Nouvelle fenêtre de navigation privée » (bug 841 616).
Ajout du support basique de la navigation privée (bug 837 492).
Ajout du support de la navigation sécurisée qui bloque potentiellement les sites Web malicieux signalés comme des sites dattaque (malware) ou des contrefaçons Web (phishing) (bug 477 718).
Les informations telles que le texte d’aperçu, le sujet et l’expéditeur peuvent désormais être affichées dans les notifications de nouvel email (bug 404 580).
SeaMonkey 2.18 bêta 2 est disponible en 26 langues dont toujours le français, gratuitement et librement pour Windows, Mac OS X et Linux.
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Vous l’avez sans doute vu sur notre fil Twitter : les premiers téléphones mobiles sous Firefox OS seront bientôt disponibles (la semaine prochaine si tout va bien) chez la société espagnole Geeksphone.
Bien entendu, ces téléphones sont destinés avant tout aux développeurs d’application sous Firefox OS afin qu’ils testent leurs applications dans des conditions réelles (et non dans le simulateur). Mais on se doute bien que des fans de Firefox et autres amoureux de gadgets technologiques (autrement dit, des geeks) seront tentés de se procurer ces téléphones proposés à un prix très raisonnable, au risque « d’essuyer les plâtres eléctroniques ». Et vous, êtes-vous tenté ? Et si oui, pour quelle raison ? Le développement d’application pour Firefox OS ? Le prix ? La nouveauté ? (La couleur orange ?)
Aujourd’hui sur France Info, vous avez pu entendre un reportage de Jérôme Colombain se terminer par cette phrase qui met du baume au cur des supporters de Firefox OS et de Mozilla :
Finalement, cette affaire (l’affaire AppGratis) ne montre-t-elle pas les limites des sacro-saintes applications mobiles qui ne seraient peut-être pas une si bonne idée ? A côté cela, il reste toujours le Web, ouvert et n’appartenant à personne.
Le reportage complet est en écoute sous le titre « Ah, si Apple était français… » qui n’annonçait pas forcément a priori une telle conclusion. Mais oui, trois fois oui, le Web ouvert, défendu par Mozilla et OpenWeb, pour ne citer qu’eux, semble de plus en plus comme une alternative crédible à ces applications et à leurs marchés plus ou moins fermés. Merci à M. Jérôme Colombain pour l’avoir rappelé sur les ondes de France Info.
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