L’évènement du moment pour Mozilla, c’est bien sûr la conférence donnée hier à Barcelone au Congrès Mondial du Mobile (Word Mobile Congress) à propos de Firefox OS. Pour un compte-rendu de cette conférence, nous vous invitons à lire le communiqué Mozilla annonce l’expansion de Firefox OS dans le monde. Mais le petit détail qui accroche l’œil dans cet article, c’est ce magnifique renard stylisé dont la queue en forme de flammes enrobe un smartphone Firefox OS. Le panda roux se serait-il finalement métamorphosé en renard ? Mystère… En tout cas, cette illustration est très réussie.
Les invites dalerte liées au SSL (quitter ou entrer dans un site sécurisé, afficher du contenu mixte) ont été remplacées par des barres de notification moins intrusives et non modales
La qualité des images a été améliorée par un nouvel algorithme de mise à l’échelle HTML
Les éléments Canvas peuvent désormais exporter leur contenu en tant quune image blob en utilisant canvas.toBlob()
La page des nouveautés dans SeaMonkey 2.16 des notes de diffusion mentionne d’autres corrections de bogues pendant la phase de développement et de tests de ce SeaMonkey. Pour davantage de renseignements sur les bogues corrigés et les nouveautés de ce train de sorties, voir les notes de diffusion de Firefox 19.0.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devriez recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi l’obtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».
La rumeur courait (voir notre article du 4 février 2013), elle est confirmée par de nombreuses sources : la société Opera Software abandonne le développement de son moteur de rendu Presto et adopte à la place le moteur WebKit utilisé par Google dans Chrome, et Apple dans Safari. Comme l’écrit Daniel Glazman sur son blog :
« C’est une drôle de journée pour le Web Ouvert. Cela me rappelle clairement les derniers moments de Netscape ».
En 1998, Netscape, éditeur du premier navigateur web grand public, poussé à la faillite par la concurrence massive d’Internet Explorer, s’est tourné vers l’Open Source en publiant son code source et en permettant ainsi la création de Mozilla.
Commentaires fermés sur La société Opera confirme l’abandon de son moteur Presto
LibreOffice, un autre grand projet de logiciel libre, publie sa version 4 avec des améliorations telles qu’une meilleure vitesse de démarrage, une appli Android qui fait office de télécommande pour les présentations Impress (sous Linux), et… le support des thèmes de Firefox, les « Personnas ». Extrait traduit de la page de présentation :
Appliquez le thème que vous voulez à votre suite bureautique !
Utilisez les personnas de Firefox pour personnaliser votre LibreOffice ! Les « Personnas » (désormais renommées « Thèmes Firefox ») sont des images de fond qui embellissent votre interface utilisateur : des milliers d’entre elles ont été publiées par la communauté Firefox, et vous pouvez créer la vôtre très facilement.
Cette information n’est pas directement liée à Mozilla, mais elle intéressera ceux qui pensent que la diversité des navigateurs est une bonne chose pour la neutralité du Web : Opera s’apprêterait à laisser tomber son moteur de rendu Presto pour utiliser WebKit (le moteur de Google Chrome et d’Apple Safari) sur iPhone et Android. Tristan Nitot de Mozilla nous signale cet article sur son blog personnel, en parlant du risque de « mono-culture WebKit ». C’est une expression qu’on lit de plus en plus, car WebKit est clairement devenu le moteur de navigateur majoritaire sur le Web. Cela nous rappelle une époque où Internet Explorer de Microsoft était ultra-majoritaire, face à Mozilla et… Opera.
Bien sûr, WebKit respecte les standards, et la situation actuelle n’est pas comparable, mais c’est un peu triste de voir Opera mettre son moteur Presto en retrait, alors qu’il est très bon. Si Presto venait, au fil du temps, à être abandonné, cela laisserait Mozilla dans la position du « petit poucet », seul face aux géants Google, Apple, et Microsoft, position qu’Opera occupe depuis de nombreuses années. Qu’en pensez-vous ?
Comme vous l’avez peut-être remarqué dans notre barre de versions, BlueGriffon, l’éditeur WYSIWYG de pages Web évoluées de Daniel Glazman, est passé en version 1.6 il y a quelques jours. BlueGriffon est basé sur Gecko, le moteur d’affichage de Mozilla (également utilisé par Firefox et Thunderbird). Il supporte les dernières évolutions des langages Web, tels que HTML5, CSS3, SVG et MathML. Il est libre et gratuit, distribué sous triple licence libre MPL / GPL / LGPL. Cette version est disponible pour Windows, Mac OS X et Linux en maintenant 19 langues dont toujours le français.
Sachant que BlueGriffon est financé par la vente d’extensions et d’un manuel de lutilisateur (en anglais), il est préférable, si vous voulez soutenir son développement, de les acheter que daccepter d’installer la barre d’outils « Iminent » proposée après l’installation de BlueGriffon 1.6.
Cette nouvelle version propose de nombreuses corrections de bogues et quelques nouveautés plus importantes comme de nouveaux menus « mise en page » et « imprimer », la suppression du panneau flottant et l’ajout des panneaux ancrables, d’un bouton de bloc de citation (blockquote) et d’un item de menu « Ouvrir un fichier ».
Le monde change. Le Web sera bientôt autant consulté depuis un « mobile » (smartphone) que depuis un « fixe » (PC). Dans certains pays, comme l’Inde, c’est déjà le cas.
La fondation Mozilla ne laisse pas passer le mouvement sans rien faire. Elle tente même un pari osé en lançant son propre système d’exploitation pour mobile : Firefox OS. Jusqu’ici, il s’agissait d’une annonce assez nébuleuse pour beaucoup, mais les choses s’accélèrent avec la réservation possible de téléphones pour les développeurs en février, c’est-à-dire très bientôt. Et, dans deux jours, le premier atelier destiné aux développeurs d’applications pour Firefox OS aura lieu à Paris : Les « Firefox OS App Days ».
Le pari semble osé, mais l’est-il plus que celui fait il y a un peu plus de 10 ans, lorsque Mozilla se lançait face à l’hégémonie d’Internet Explorer ? Aujourd’hui Firefox OS sera comparé à l’iPhone d’Apple et à Android de Google, rien que ça… Qu’en pensez-vous ?
Comme Firefox 18.0.1 de Mozilla, SeaMonkey 2.15.1 est une mise à jour mineure de stabilité de la dernière version majeure sortie il y a douze jours seulement. SeaMonkey 2.15.1 corrige, comme Firefox 18.0.1, plusieurs problèmes concernant les transactions des proxy HTTP (bogues associés) et le problème qui faisait que le lecteur Unity plantait sur Mac OS X (bogue 828954).
SeaMonkey 2.15.1 est disponible en 26 langues dont le français, gratuitement et librement pour Windows, Mac OS X et Linux.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devriez recevoir une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi l’obtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».
Commentaires fermés sur SeaMonkey 2.15.1 est sorti
Maintenant que les notes de diffusion de SeaMonkey 2.16 ont été complétées, jetons un coup d’il à ses nouveautés. Bâti sur la même plateforme que Firefox 19, SeaMonkey 2.16 contiendra, selon ses notes de diffusion, les nouveautés suivantes par rapport à SeaMonkey 2.15 :
Changements spécifiques à SeaMonkey
Répondre à la liste est désormais supporté.
Les invites d’alerte liées au SSL (quitter ou entrer dans un site sécurisé, afficher du contenu mixte) ont été remplacées par des barres de notification moins intrusives et non modales.
La page des nouveautés dans SeaMonkey 2.15 des notes de diffusion mentionne d’autres corrections de bogues pendant la phase de développement et de tests de ce SeaMonkey. Pour davantage de renseignements sur les bogues corrigés et les nouveautés de ce train de sorties, voir les notes de diffusion de Firefox 18.0.
Si vous disposez déjà de SeaMonkey, vous devez avoir reçu une notification de mise à jour automatique dans les 24 à 48 heures. Vous pouvez aussi lobtenir manuellement en choisissant « Rechercher des mises à jour » dans le menu « ? ».